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Il semble que l’Italie n’a pas compris l’idée centrale de la BRI. Michele Geraci doit mieux analyser le développement de la BRI.

Lors de la conférence annuelle du Forum Boao pour l’Asie 2019, Michele Geraci, sous-secrétaire d’État italien au ministère du développement économique, a déclaré:

«Comment pouvons-nous tomber dans le piège de la dette? Cela se passe au Sri Lanka, en Malaisie, peut-être au Pakistan… mais cela ne peut pas arriver en Italie ».

OBOReurope condamne fermement cette allégation. Avec cette déclaration, Geraci semble ne pas comprendre que le BRI ne concerne pas seulement la Chine ou l’Italie, mais qu’il s’agit d’un projet pour le monde.
Aucun piège de la dette ne s’est jamais produit à cause de la BRI. Nous espérons que l’opinion de Geraci ne reflète pas la position officielle de l’Italie.

Premièrement, les pays sont libres de choisir les projets à financer. Ils ne sont pas menacés par la Chine. Si certains projets échouent, il faut blâmer les pays hôtes, en particulier leurs dirigeants politiques, et non la Chine.

Deuxièmement, le Sri Lanka, la Malaisie et le Pakistan ne partagent pas la même situation financière. Bien que le Sri Lanka soit l’économie la plus fragile des trois. Les projets financés par le biais de la BRI pourront aider le Sri Lanka à construire les infrastructures appropriées pour soutenir son économie.
Mahatir Mohamad, Premier ministre de Malaisie, a réévalué certains projets ferroviaires qui devaient être financés grâce à la BRI. Ces projets font maintenant l’objet d’un examen et pourraient être financés dans le futur. Il n’y a pas de piège de la dette en Malaisie.

Le Pakistan figure parmi les 40 premières économies mondiales et a besoin de plus d’infrastructures pour soutenir son développement. Le corridor économique Chine Pakistan est le fleuron de la BRI. La Chine et le Pakistan collaborent sur d’importants projets pour transformer le pays enhub entre la Chine et le Moyen-Orient. Grâce aux projets de la Chine, d’autres pays, dont l’Arabie saoudite et les Emirats investissent au Pakistan. L’intégration du Pakistan dans la BRI n’est en aucun cas un piège de la dette, mais une opportunité pour ce pays d’attirer les investisseurs mondiaux.

Nous conseillons vivement à l’Italie d’adopter un langage plus modéré afin de devenir le principal partenaire de la Chine dans l’UE.
Avant de rejoindre le gouvernement italien actuel, Geraci avait vécu en Chine où il avait enseigné dans plusieurs universités.

Geraci et le gouvernement italien doivent comprendre que la BRI est un projet multilatéral et que l’Italie, ses investissements et son commerce sont les bienvenus en Chine, mais également au Sri Lanka, en Malaisie et au Pakistan.

Actualité: l’Italie a qualifié la BRI de piège de la dette pour le Sri Lanka, la Malaisie peut-être le Pakistan!
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